Initié par le président américain, Joe Biden, le sommet virtuel des dirigeants sur le climat a levé ses rideaux, jeudi 22 avril 2021, aux États unis. Cette initiative de Joe Biden vise à inciter à une action collective sur le climat et l’environnement.
« [ndlr] Le monde au-delà de 1,5 degré signifie des incendies, des inondations, des sécheresses, des vagues de chaleur et des ouragans plus fréquents et plus intenses qui dévastent les collectivités, anéantissent des vies et des moyens de subsistance, et s’accompagnent d’impacts de plus en plus graves sur notre santé publique », a fait comprendre Joe Biden, le président américain lors de l’ouverture du sommet virtuel des dirigeants sur le climat, le 22 avril dernier.
Il faut donc « surmonter la crise existentielle de notre temps », parce que cette décennie devra être décisive. « C’est la décennie où nous devons prendre des décisions qui éviteront les pires conséquences d’une crise climatique », souligne le président Joe Biden.
Relever les défis
Cette décennie d’action paraît importante aux yeux du locataire de la Maison blanche qui estime que « si nous n’agissons pas. Nous ne pouvons pas nous résigner à cet avenir ». Il invite donc à travailler à mettre le monde « sur la voie d’un avenir sûr, prospère et durable ». Car « la santé des communautés du monde entier en dépend. Le bien-être de nos travailleurs en dépend. Le dynamisme de nos économies en dépend ».
Les défis à relever sont surtout la création d’« industrie du futur ». Des industries qui boosteront les économies à travers « la création d’emplois bien rémunérés, feront progresser les technologies innovantes et aideront les pays vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques ».
Pour sa part, le chef d’État français, Emmanuel Macrona indiqué au cours de ce sommet que « si nous voulons réussir le défi climatique, nous devons accélérer sur la protection de la biodiversité ».
S’agissant des solutions à proposer pour le sort de notre Planète, le locataire de l’Élysée estime qu’il ne faudrait pas négliger l’Afrique. « L’Afrique porte une part des solutions pour la planète », a-t-il laissé entendre avant d’indiquer : « Nous soutenons la Grande muraille verte qui permet d’agir pour le climat tout en renforçant la sécurité alimentaire. Et nous irons plus loin, le 18 mai, lors du sommet sur le financement durable des économies africaines », a-t-il laissé entendre.
Des présidents africains y prennent part
Toutefois, selon les précisions de Joe Biden, il n’y a point de temps à perdre. « Nous devons agir. Nous devons agir rapidement pour relever ces défis », a-t-il indiqué avant de préciser qu’il s’agit d’un « impératif moral, un impératif économique, un moment de péril mais aussi un moment de possibilités extraordinaires ». Toutefois, malgré que le « temps presse », Joe Biden ne fait aucun doute que le monde peut parvenir à relever ces défis.
Cinq présidents africains ont pris part à ce sommet, à l’invitation de Joe Biden : Félix Tshisekedi de la RDC, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Uhuru Kenyatta du Kenya et MuhammaduBuhari du Nigeria.
Ce sommet organisé par le président américain coïncide avec la « Journée internationale de la Terre nourricière », célébrée le 22 avril de chaque année. Le thème retenu cette année pour cette Journée est :« Restaurer notre Terre ».
Togola
Source : Sahel tribune